Billets & Artistes

KATIA GAGNON

Par ses installations et sculptures, Katia Gagnon poursuis l’exploration des schèmes cognitifs qui permettent au public de vivre une forme de plaisir à la rencontre d’œuvres d’art actuel, dont le sujet est la catastrophe environnementale. Son approche multidisciplinaire de la culture de la fin du monde et de l’anthropocène lui fait explorer de nouveaux matériaux et techniques, notamment la robotique.

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LE GOGLU DES PRÉS

Le Goglu des prés arrive dans notre région vers le mois de mai. L’espèce se trouve surtout dans les champs de foin et les pâturages. Ces milieux lui fournissent des herbes hautes sous lesquelles il peut faire son nid au sol à l’abri des regards. Il y trouve aussi les insectes et les graines dont il se nourrit. Le Goglu des prés, comme tous oiseaux champêtres, peut être très affecté par les activités agricoles. Pour le Goglu, qui utilise surtout les champs de foin, un simple fauchage peut détruire les nids, écraser les œufs ou tuer les jeunes ainsi que des adultes. Une hécatombe qu’il est possible d’éviter par de simples changements, comme par exemple en retardant la fauche du foin au moins jusqu’au 15 juillet, moment où les jeunes auront quitté le nid.

KRYSTEL LEVERT

Puisant son inspiration dans les défis sociaux et liant ceux-ci à des concepts biomimétiques, Krystel Levert partage son temps entre l’art visuel et la production maraîchère biologique. Son objectif est de proposer des solutions pour le développement durable des sociétés tant par le mode de vie que par ses œuvres. Son art se développe en symbiose avec son travail saisonnier, il est ancré dans le territoire, la communauté et les enjeux féministe.

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HIBOU DES MARAIS

Le hibou des marais ne niche plus dans notre région depuis très longtemps. On peut cependant parfois l’observer en avril quand il s’y arrête quelques jours pour se nourrir avant de continuer sa route plus au nord, vers des territoires convenables pour sa reproduction. Ce hibou, qui se nourrit presqu’exclusivement de petits mammifères fréquente des milieux ouverts.

Le hibou des marais est présent sur tous les continents, à l’exception de l’Australie et de l’Antarctique. Sa population est cependant très éparpillée et n’est nulle part très abondante. De plus, sa survie dépend des petits mammifères disponibles dont la quantité peut varier considérablement au fil des ans. Toutes ces caractéristiques en font une espèce très vulnérable aux perturbations locales, en particulier à la destruction des milieux naturels dont il a besoin.

CAMILLE RIOUX-LAPORTE

Dessiner et peindre ont toujours fait partie de mon quotidien depuis aussi longtemps que je peux m’en rappeler. Aujourd’hui ingénieur de formation, je continue d’exprimer cette passion dans mes temps libres. Quel que soit le médium, de l’aquarelle à l’acrylique en passant par le plomb, j’ai toujours un projet en cours de réalisation. Je me spécialise dans la création de portrait et d’élément naturel en utilisant des couleurs vives et un haut contraste afin d’ajouter une touche de couleur festive dans les foyers.

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PARULINE AZURÉE

La paruline azurée passe l’hiver dans des forêts des Andes en Amérique du Sud. Sa présence chez-nous est de courte durée soit seulement de mai à août. De plus, celle-ci est devenue très rare, voire exceptionnelle. L’espèce recherche les forêts de feuillus âgés avec des arbres de grands diamètres avec un couvert bien développé. Elle préfère les grandes étendues de forêt continue constituée de chênes, d’érables et de caryers.

Au cours des dernières décennies, une bonne partie des forêts d’Amérique du Sud utilisées par l’espèce en hiver a été détruite à des fins d’agriculture (café, thé, riz et coca) et d’élevage de bétail. Un déclin prononcé de la population de la paruline azurée a été observé tant aux États-Unis qu’au Canada.

BIANKA FOURNIER

Bianka a complété un diplôme d’études collégiales en arts visuels à Limoilou en 2016. Ses médiums favoris sont l’aquarelle et le graphite. En 2022 elle découvre le dessin numérique, apprécié pour sa grande versatilité. Depuis, elle réalisa quelques logos pour des entreprises locales. L’un de ses objectifs est d’illustrer un livre pour enfant. Alternant maintenant entre le papier et la tablette graphique, c’est à l’aide de cette dernière qu’elle réalisa l’illustration de la tortue géographique pour la petite monnaie.

TORTUE GÉOGRAPHIQUE

La tortue géographique est active d’avril à octobre. Elle passe les autres mois sur le fond de la rivière où elle vit. Chez nous, l’espèce habite la rivière des Outaouais. On peut la voir se faire chauffer au soleil sur un tronc, une branche ou une roche à fleur d’eau. En juin, les femelles s’éloignent un peu de l’eau et peuvent traverser routes ou sentiers pour aller pondre leurs œufs.

Pour la tortue géographique, la survie des adultes a une importance capitale, car, comme pour les autres tortues, elle prend de nombreuses années avant d’atteindre la maturité sexuelle. Elle doit en effet réussir à atteindre l’âge d’au moins 10 ans avant de pouvoir commencer à se reproduire. Or, dans les grands plans d’eau comme la rivière des Outaouais, des tortues géographiques adultes sont tuées chaque année par les hélices des bateaux. Une réalité qui confirme l’importance des limites vitesse imposées aux embarcations motorisées sur plusieurs cours d’eau.

LUCIE BERTRAND

Basée à Ripon, je suis une artiste en art visuel dont le parcours artistique se caractérise par une démarche très personnelle et autodidacte. Ma passion pour l'encaustique a été éveillée lors de mes premiers ateliers avec des artistes renommés tels qu'Andrew Csafordi, Susan Ukkola et Christina Lovisa. Une expérience formatrice avec l'artiste de renommée Lisa Pressman à New York a été déterminante pour affiner ma voix visuelle. Inspirée par la nature et les matériaux organiques, mes œuvres en encaustique intègrent des éléments tels que des feuilles, des fleurs, des papiers anciens et même du métal et de la rouille. Je trouve une liberté créative dans ce processus, explorant la beauté de l'imperfection à travers des couches éthérées de formes organiques et de couleurs lumineuses.

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MERLEBLEU DE L’EST

Le merlebleu de l’Est passe l’hiver dans le sud-est des États-Unis, au Mexique et en Amérique Centrale. Il revient au Québec entre à la fin mars pour nidifier et élever ses petits.

L’espèce fréquente des milieux ouverts situés en lisière de forêts. Là, il trouve des trous de pic-bois dans des arbres matures ou des poteaux de clôtures pour nicher.

Entre le début du XXe siècle et les années 80, la population de merlebleu de l’Est a fortement diminué ce qui a suscité une forte mobilisation tant aux États-Unis qu’au Canada. Un peu partout, des projets pour installer des nichoirs à merlebleu ont vu le jour, dont un dans la MRC de Papineau. Les merlebleus ont rapidement emménagé dans les nichoirs et la population a commencé à augmenter, si bien, qu’au Canada, dès 1996, l’espèce n’était plus considérée comme une espèce menacée. Une preuve que la mobilisation peut vraiment porter fruit.

Collectionnez-les tous

Plongez dans l'univers artistique unique des billets de La Petite Monnaie ! Explorez une collection exceptionnelle mettant en valeur les dessins originaux créés par différents artistes ayant participé à notre projet de conception de billets. Chaque billet est une œuvre d'art en soi, capturant l'imagination et le talent de ces artistes. Que vous soyez passionné par l'art, la culture ou l'histoire, notre sélection vous invite à découvrir la diversité et la créativité de ces créations uniques. Commencez votre propre collection et laissez-vous inspirer par la beauté et la richesse de ces œuvres d'art miniatures !

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